Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a engagé plusieurs réformes marquantes qui redéfinissent les politiques économique, migratoire et administrative des États-Unis. Fidèle à sa ligne nationaliste et protectionniste, il met en œuvre des décisions qui suscitent à la fois soutien et controverse.
Sur le plan économique, il a imposé de nouveaux droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, ainsi que de 10 % sur celles de la Chine. Cette mesure vise à protéger l’industrie américaine et réduire le déficit commercial, mais fait craindre une hausse des prix et des tensions avec les partenaires économiques.
En matière d’immigration, un décret prévoit la détention systématique des immigrés en situation irrégulière ayant un casier judiciaire. Trump a également annoncé l’agrandissement de la prison de Guantanamo pour y héberger jusqu’à 30 000 sans-papiers en attente d’expulsion, une décision vivement critiquée par les défenseurs des droits humains.
Sur le plan administratif, il a confié à Elon Musk et Vivek Ramaswamy la mission de simplifier la bureaucratie fédérale à travers une nouvelle entité, le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE). L’objectif est de réduire le poids de l’État d’ici 2026, une réforme qui inquiète quant aux suppressions d’emplois et à la déréglementation qu’elle pourrait entraîner.
À l’international, Trump a durci les sanctions contre Cuba et connaît des tensions avec la Colombie après la suspension d’une aide américaine en raison d’un différend sur le rapatriement de migrants.
Enfin, sa nomination d’un dirigeant proche des milieux industriels à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) soulève des inquiétudes sur un possible affaiblissement des réglementations environnementales.
Ces mesures traduisent une volonté claire de recentrer les politiques américaines sur un modèle plus nationaliste et sécuritaire, une orientation qui divise profondément l’opinion publique aux États-Unis et dans le reste du monde.
Alfred ZORO-BI