L’Afghanistan a de nouveau été frappé par un drame. Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 novembre, un puissant séisme a ébranlé le nord du pays, faisant au moins 20 morts selon un premier bilan communiqué par le ministère de la Santé. Les autorités redoutent cependant que le nombre de victimes ne soit bien plus élevé, les opérations de secours étant encore en cours dans plusieurs zones reculées et difficilement accessibles.
L’épicentre du tremblement de terre a été localisé dans une région montagneuse du nord de l’Afghanistan, où les infrastructures fragiles et les habitations en terre rendent les populations particulièrement vulnérables à ce type de catastrophe. Les secouristes, appuyés par des bénévoles, s’efforcent de dégager les décombres à la recherche de survivants, tandis que de nombreuses familles ont passé la nuit dehors, redoutant de nouvelles secousses.
Ce séisme intervient à peine deux mois après celui du mois de septembre, considéré comme le plus meurtrier de l’histoire récente du pays. Cette succession de catastrophes naturelles illustre la précarité de la situation humanitaire en Afghanistan, déjà confronté à une crise économique profonde, à des pénuries de nourriture et à un système de santé exsangue.
Les organisations humanitaires présentes sur place appellent à une aide d’urgence pour venir en soutien aux sinistrés, soulignant que les besoins en abris, en soins médicaux et en vivres sont immenses.
Dérush KANGAH
