MOYEN ORIENT: ISRAËL PROMET UNE RIPOSTE MALGRE LES PRESSIONS INTERNATIONALES APRES L’ATTAQUE IRANIENNE

Israël s’engage à répondre à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels de nombreux pays, y compris son allié américain, à éviter une escalade dans une région déjà endeuillée par la guerre en cours dans la bande de Gaza. Le cabinet de sécurité doit poursuivre mardi 16 avril son débat sur cette réponse israélienne.

Le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, a affirmé que l’armée israélienne va « riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l’État d’Israël ». La décision est prise, soulignent tous les dirigeants israéliens. Reste à déterminer où, quand et comment cette riposte aura lieu.

Le gouvernement israélien se serait engagé à prévenir les États-Unis avant de lancer une attaque, soulignant qu’il n’est pas désireux de provoquer un conflit généralisé dans la région. Des messages auraient également été envoyés aux pays voisins qui ont contribué à repousser l’attaque de drones et de missiles iraniens pour les rassurer quant à la nature limitée de la riposte israélienne.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a appelé la communauté internationale à « rester unie » face à « l’agression iranienne, qui menace la paix mondiale », après cette attaque déjouée avec l’appui de plusieurs de ses alliés, dont Washington.

Le cabinet de guerre israélien, présidé par Benyamin Netanyahu, s’est réuni dimanche puis lundi, sans qu’une décision ne soit annoncée sur la forme que pourrait prendre une riposte. Il doit se réunir à nouveau aujourd’hui pour examiner les plans présentés par l’armée et décider des modalités de la réponse israélienne.

Israël subit également des pressions internationales pour éviter une riposte massive qui risquerait d’embraser davantage la région, déjà « au bord du précipice », selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Après avoir fait front avec leurs alliés contre l’attaque iranienne, les États-Unis ont dit ne pas vouloir « d’une guerre étendue avec l’Iran », et prévenu qu’ils ne participeraient pas à une opération de représailles. Le Royaume-Uni et la France ont également pris leurs distances, excluant une participation à une riposte et appelant à éviter un « embrasement » régional.

Alfred ZORO-BI

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