Une semaine après les inondations dévastatrices à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, le niveau de l’eau diminue, mais l’urgence humanitaire persiste. Ces inondations, causées par la rupture d’un barrage au sud de la ville, ont provoqué des destructions importantes. Le président nigérian, Bola Tinubu, s’est rendu sur place pour exprimer son soutien aux populations affectées et saluer les efforts des autorités locales.
Près de la moitié de la ville reste encore inondée, rendant les déplacements difficiles, tandis que plus de 300 000 personnes sont abritées dans des camps temporaires. Les autorités estiment qu’un million de personnes pourraient être touchées par cette catastrophe. Les besoins humanitaires sont immenses, en particulier pour la nourriture, l’eau potable et les kits sanitaires. La crainte d’une épidémie de choléra plane alors que les eaux stagnantes risquent d’être contaminées.
Les habitants tentent de récupérer leurs biens, mais les pertes sont considérables, et la reconstruction s’annonce longue et coûteuse. Les inondations ont également paralysé l’économie de Maiduguri, une ville stratégique sur le plan commercial, accentuant la crise dans cette région déjà éprouvée par l’insécurité liée aux activités de Boko Haram. Une aide internationale pourrait être nécessaire pour surmonter cette crise, alors que les infrastructures doivent être restaurées et les capacités locales renforcées.
Dérush KANGAH