CONFLIT ISRAEL/HAMAS : DONALD TRUMP MENACE DE CREER « UN VERITABLE ENFER » SI LES OTAGES ISRAELIENS NE SONT PAS LIBERES SAMEDI

Le président américain Donald Trump a haussé le ton en lançant un ultimatum au Hamas : la libération de tous les otages israéliens détenus dans la bande de Gaza doit avoir lieu d’ici samedi midi, sans quoi il mettra fin au cessez-le-feu en vigueur et promet « un véritable enfer ».

Cette déclaration intervient alors que le Hamas a suspendu la libération prévue des otages, accusant Israël de ne pas respecter les termes de la trêve. En réponse, Donald Trump a dénoncé cette décision, la qualifiant de « terrible ». Il a affirmé que si les otages ne retrouvent pas leur liberté à temps, il recommanderait l’annulation du cessez-le-feu, laissant ainsi place à une escalade des hostilités.

Par ailleurs, le président américain a menacé de suspendre l’aide financière aux pays voisins de Gaza, notamment la Jordanie et l’Égypte, s’ils refusent d’accueillir les réfugiés palestiniens. Il a rappelé que ces nations reçoivent des milliards de dollars d’aide des États-Unis chaque année, sous-entendant que cette assistance pourrait être utilisée comme moyen de pression.

Dans ce contexte de fortes tensions, le gouvernement israélien a ordonné à son armée de se tenir prête à « tous les scénarios ». Israël considère la suspension de la libération des otages comme une « violation complète » des engagements pris par le Hamas.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, 251 personnes ont été enlevées et transférées à Gaza. Parmi elles, 73 sont toujours en captivité, dont 34 sont déclarées mortes par l’armée israélienne. L’accord de trêve conclu le 19 janvier prévoyait la libération de 33 otages israéliens en échange de 1 900 prisonniers palestiniens détenus par Israël. Plusieurs échanges ont déjà eu lieu, mais la décision du Hamas met en péril la poursuite du processus.

La communauté internationale suit de près ces développements, alors que les négociations diplomatiques se poursuivent dans l’espoir d’éviter une reprise des hostilités et de garantir la libération des otages restants.

Alfred ZORO-BI

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