Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a lancé une attaque massive contre des cibles stratégiques en Iran, dans ce qui est désormais considéré comme l’une des opérations militaires les plus audacieuses de ces dernières décennies. Selon des sources concordantes, près de 200 avions israéliens ont survolé l’espace aérien iranien pour bombarder plus d’une centaine de sites militaires, nucléaires et logistiques répartis dans les villes de Téhéran, Natanz, Ispahan, Tabriz, Hamedan, Khorramabad et Kermanshah. Cette opération, baptisée « Rising Lion » par les autorités israéliennes, visait à freiner l’accélération présumée du programme nucléaire iranien, que Tel-Aviv considère comme une menace existentielle. Les frappes ont causé la mort de plusieurs hauts gradés de l’armée iranienne, dont le général Hossein Salami, chef de la Garde révolutionnaire, le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, ainsi que Gholam Ali Rashid, membre influent du commandement militaire. Plusieurs scientifiques nucléaires iraniens figurent également parmi les victimes, dont Fereydoon Abbasi et Mohammad Mehdi Tehranchi. Les premières évaluations font état de dizaines de morts et de blessés, dont des civils touchés par des frappes à proximité de zones résidentielles. Téhéran a promis une riposte « sans limite » et aurait déjà lancé des salves de drones et de missiles en direction d’Israël, dont l’espace aérien a été temporairement fermé. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que cette opération était « une action préventive nécessaire pour assurer la survie d’Israël face à un régime iranien sur le point d’acquérir la bombe atomique ». La communauté internationale, elle, réagit avec inquiétude. Les États-Unis, bien que prévenus en amont, affirment ne pas avoir participé à l’opération, tandis que la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et plusieurs pays de la région appellent à la désescalade. Le prix du pétrole a aussitôt bondi sur les marchés internationaux, tandis que les observateurs redoutent une extension du conflit à d’autres pays du Moyen-Orient. En frappant au cœur du dispositif nucléaire et militaire iranien, Israël a choisi la voie de la confrontation directe, reléguant au second plan toute perspective de reprise rapide des négociations diplomatiques. Le monde retient désormais son souffle, dans l’attente de la réplique iranienne et des répercussions régionales à venir.
Alfred ZORO-BI