L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans le cadre de l’enquête sur le financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen de Mouammar Kadhafi. Le jugement, rendu ce jeudi 25 septembre, marque une étape importante dans une affaire qui a suscité de vifs débats depuis plus d’une décennie.
Le tribunal a toutefois prononcé la relaxe sur les autres chefs d’accusation, notamment ceux de corruption, de détournement de fonds publics et de financement illégal de campagne. La peine prononcée reste à préciser, mais l’ancien chef de l’État conserve la possibilité de faire appel, ce qui suspendrait l’exécution immédiate du jugement.
Le procès a mis en lumière les relations complexes entre certains responsables politiques français et le régime libyen de l’époque. Plusieurs proches de Nicolas Sarkozy étaient également poursuivis, tandis que la disparition récente d’un témoin clé a ajouté une dimension particulière à l’affaire.
Malgré les accusations, Nicolas Sarkozy continue de clamer son innocence et dénonce une procédure qu’il juge injustifiée. Ce jugement s’ajoute à d’autres affaires judiciaires le concernant, renforçant les interrogations sur l’héritage politique et judiciaire de son mandat.
Alfred ZORO-BI





















