Israël et le Hamas ont accepté de signer la première phase du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump, marquant une avancée significative dans les efforts pour mettre fin au conflit sanglant qui secoue Gaza depuis 2023. Selon les termes de l’accord, un cessez-le-feu partiel doit entrer en vigueur dans les prochains jours, accompagné de la libération de vingt otages israéliens encore détenus par le Hamas, en échange de prisonniers palestiniens. Israël s’engagerait par ailleurs à retirer progressivement ses troupes de certaines zones de la bande de Gaza afin de permettre l’entrée de l’aide humanitaire. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué « un pas vers la paix et la sécurité d’Israël », tandis que le mouvement islamiste Hamas a précisé que son adhésion dépendra du respect intégral des engagements pris, notamment la levée du blocus et la reconstruction de Gaza. Bien que salué par la communauté internationale comme une percée diplomatique, l’accord reste fragile et ne règle pas encore les questions majeures du désarmement du Hamas et du statut futur du territoire. Plusieurs pays médiateurs, dont l’Égypte, le Qatar et la Turquie, poursuivent leurs efforts pour transformer cette première phase en un processus de paix durable, après des décennies de tensions et d’échecs répétés.
Alfred ZORO-BI
