Lors d’une réunion organisée le mercredi 12 avril à New York, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a dans un rapport trimestriel destiné au Conseil de sécurité, souligné le retard pris par la junte malienne dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel.
Il relève les « progrès » accomplis sur la voie d’un retour au pouvoir des civils en mars 2024, comme la rédaction d’un projet de Constitution et la création d’une autorité de gestion des élections. Il regrette néanmoins que du retard ait « été pris dans l’exécution de certaines activités essentielles ». Autre source d’inquiétude, selon le rapport du secrétaire général : le report du référendum constitutionnel. Un sentiment partagé par d’autres membres du Conseil de sécurité qui ont appelé au respect des délais pour la tenue d’élections libres et un retour du pouvoir aux mains des civils.
Dans un mémorandum publié sur les réseaux sociaux, le gouvernement malien assure que la mise œuvre diligente du chronogramme de la transition demeure une priorité des autorités maliennes.
La réunion à laquelle avait assisté le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Mali a par ailleurs donné lieu à un échange quelque peu tendu entre le représentant du Mali et l’ambassadeur de France au sujet des violations des droits de l’homme au Mali.
Bamba Doukary





















