Le dimanche 19 janvier 2025, un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est finalement entré en vigueur après un retard de trois heures, en raison de l’absence de communication préalable de la liste des otages par le Hamas. Cet accord, médiatisé par des acteurs internationaux, a permis d’amorcer une trêve tant attendue dans le conflit qui a ravagé la région ces dernières semaines.
La libération des otages et des prisonniers
En vertu de cet accord, trois otages israéliens ont été libérés par le Hamas. En échange, Israël a relâché 90 détenus. Cette première étape a été accueillie avec soulagement, notamment par les familles des otages et les communautés directement touchées par le conflit.
L’aide humanitaire, un soulagement pour Gaza
La trêve a également ouvert la voie à une aide humanitaire cruciale. Plusieurs camions transportant des vivres et des fournitures médicales ont pu entrer dans la bande de Gaza, où la population est confrontée à une crise humanitaire sévère. Pour les habitants, cette aide représente une lueur d’espoir dans un quotidien marqué par les pénuries et les destructions.
Une paix fragile
Cependant, le cessez-le-feu reste précaire. Les retards et les désaccords observés lors de sa mise en œuvre initiale témoignent des tensions persistantes entre les deux parties. Les analystes craignent que des provocations ou des violations de l’accord ne se compromettent rapidement cette trêve.
Réactions et perspectives
À Tel-Aviv, la libération des otages a suscité des sentiments mêlés de soulagement et d’appréhension. Si certains espèrent que ce trêve puisse être un prélude à une paix durable, d’autres restent sceptiques quant à la capacité des deux camps à maintenir leur engagement.
Ce cessez-le-feu représente une étape significative dans les relations tendues entre Israël et le Hamas. Cependant, sa pérennité dépendra de la volonté des deux parties de poursuivre le dialogue et de respecter leurs engagements. Pour l’instant, ce répit apporte un peu de soulagement à une région profondément marquée par les conflits.
Alfred ZORO-BI





















