TENTATIVE DE DESTABILISATION AU TCHAD : LE PALAIS PRESIDENTIEL PRIS POUR CIBLE

Dans la nuit du 8 janvier 2025, une attaque de l’armée a frappé le palais présidentiel à N’Djamena, capitale du Tchad, suscitant une vive inquiétude parmi la population. Pendant près d’une heure, des tirs nourris ont retenu dans le centre-ville, provoquant la panique et plongeant les habitants dans une grande incertitude.

Un groupe armé non identifié a tenté de prendre d’assaut le siège du pouvoir. Les forces de sécurité tchadiennes sont intervenues rapidement pour repousser les assaillants. Selon un bilan provisoire communiqué par le gouvernement, l’attaque a fait 19 morts.

Les autorités tchadiennes ont qualifié cet acte de « tentative de déstabilisation » et ont affirmé que la situation était désormais « sous contrôle ». Une enquête a été ouverte pour déterminer l’identité des assaillants et leurs motivations. Cependant, aucun détail supplémentaire n’a été fourni pour l’instant.

Cette attaque survient dans un contexte politique délicat, marqué par des tensions sociales et sécuritaires. Depuis la transition mise en place après le décès de l’ancien président Idriss Déby Itno en 2021, le Tchad est confronté à de multiples défis, notamment une instabilité politique et des contestations internes.

Le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a fermement condamné cette tentative de déstabilisation et appelé à l’unité nationale. En parallèle, les forces de sécurité ont renforcé les dispositifs autour des institutions stratégiques de la capitale pour prévenir de nouveaux incidents.

La population de N’Djamena reste sous le choc, alors que de nombreuses questions restent sans réponse. Qui sont les assaillants ? Quels étaient leurs objectifs ? Les autorités, tout en rassurant sur le retour au calme, poursuivent leurs enquêtes pour élucider les circonstances de cette attaque et garantir la sécurité du pays.

Ce drame met en lumière les défis persistants auxquels le Tchad est confronté et rappelle l’urgence d’une stabilité durable pour ce pays d’Afrique centrale.

Alfred ZORO-BI

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