L’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a entamé une série de rencontres politiques à la suite de la récente décision du Conseil constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2025. Cette initiative intervient dans un climat politique marqué par de vives attentes et des débats autour de la participation des principales figures de la scène nationale. Fondateur du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), Laurent Gbagbo entend, par ces consultations, rallier ses alliés, dialoguer avec d’autres forces politiques et redéfinir sa stratégie à quelques semaines d’un scrutin déterminant pour l’avenir du pays.
Selon ses proches, ces rencontres visent à créer un cadre d’échanges autour des enjeux majeurs de la présidentielle, notamment la réconciliation nationale, la stabilité institutionnelle et la participation inclusive de toutes les sensibilités politiques. L’ancien président veut ainsi montrer sa capacité à jouer un rôle central dans le processus démocratique et à peser dans les négociations qui s’annoncent. Du côté de ses partisans, cette démarche est perçue comme une preuve de sa volonté de rassembler et de défendre la légitimité de son engagement politique, malgré les obstacles rencontrés.
L’initiative de Laurent Gbagbo intervient dans un contexte où la décision du Conseil constitutionnel continue d’alimenter les discussions au sein de la classe politique et de la société civile. Pour beaucoup d’observateurs, ces concertations pourraient ouvrir la voie à de nouvelles alliances et repositionner le PPA-CI dans les rapports de force qui se dessinent pour la présidentielle. Elles traduisent aussi la volonté de l’ex-président d’inscrire son action dans une dynamique de dialogue, alors que la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre un moment électoral décisif.
Les prochains jours s’annoncent donc cruciaux pour mesurer l’impact de cette démarche politique et pour déterminer si elle permettra à Laurent Gbagbo de renforcer son influence et de peser davantage dans la recomposition du paysage politique ivoirien à l’approche du scrutin présidentiel de 2025.
Alfred ZORO-BI





















