Chaque année, le 3 mai est célébré comme la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette journée vise à rappeler l’importance cruciale d’une presse libre, indépendante et pluraliste en tant que pilier essentiel de toute société démocratique.
La liberté de la presse est non seulement un droit fondamental, mais elle est également indispensable pour garantir la transparence dans la gestion de la chose publique et le respect des droits de l’homme. Elle permet aux journalistes d’exercer leur métier sans crainte de représailles, de censure ou d’intimidation.
Cette année, alors que nous célébrons la liberté de la presse, il est crucial de reconnaître les défis auxquels les journalistes du monde entier sont confrontés. De nombreux pays continuent de restreindre la liberté de la presse, en limitant l’accès à l’information, en emprisonnant des journalistes ou en les soumettant à des pressions politiques et économiques.
En Côte d’Ivoire, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a lancé officiellement les activités de la 31ème Journée mondiale de la liberté de la presse, sous le thème central «la presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale ». Cette initiative a été marquée par des discours mettant en avant le rôle crucial des journalistes dans la sensibilisation à l’environnement et l’appel à des actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique.
L’UNESCO, partenaire de cet événement, a souligné l’importance des médias dans la sensibilisation du public et a invité les acteurs des médias à participer activement à la célébration de cette journée.
Un panel a permis aux journalistes de discuter de différents aspects de la crise environnementale et d’explorer des pistes de solution pour y faire face. Des représentants du gouvernement ivoirien et d’entreprises ont partagé leurs actions et leurs engagements en faveur de l’environnement.
Enfin, cette journée a été l’occasion de rappeler l’importance de la liberté de la presse, consacrée par l’Assemblée générale des Nations Unies, et de souligner le rôle essentiel des médias dans la promotion de ce droit fondamental.
Dérush KANGAH
